Dans les années 60, Bill Fay a sorti deux albums
magnifiques, notamment le premier éponyme, un album de folk divinement
orchestré, cousin du Five Leaves Left de Nick Drake.
Puis c’est le silence, pendant presque 35 ans avant de
reprendre le chemin des studios dans les années 2000 pour plusieurs albums de
pop ouvragée et poétique, pas loin de Leonard Cohen ou Randy Newman.
Tout l’art de Bill Fay tient sur une corde raide : le
moindre faux pas vers la boursouflure, la fadaise ou le prêchi-prêcha et c’est
la chute dans le vide. Sur Life is People, en 2012, Bill Fay réussissait
l’album parfait, beau, magnétique, un must à écouter impérativement.
Malheureusement, on ne peut pas en dire autant de son nouvel
album, Who is the Sender, qui manque cruellement de mélodies et d’accroches.
Bien sûr, Bill arrive encore à glisser quelques titres de
toute beauté et à nous émouvoir (Who is the Sender ou War Machine), mais les autres compos ont
du mal à s’inscrire durablement dans nos mémoires, à nous marquer. On a presque
parfois l’impression d’entendre un filet d’eau tiède, un comble pour un
musicien aussi talentueux. Une grosse déception.
TOP 52 - ANNÉE 2015 - PLAYTIME:
1/ JOHN CARPENTER.....John's Carpenter Lost Themes
2/ MOTORAMA.....Poverty
3/ SUFJAN STEVENS.....Carrie & Lowell
4/ THE CHARLATANS.....Modern Nature
5/ POLARSUN.....Fine Music (For Ladies and Gentlemen)
6/ BELLE AND SEBASTIAN.....Girls in Peacetime Want To Dance
7/ THE DODOS.....Individ
8/ ROBI.....La Cavale
9/ MARTIN MEY.....Taking Off
10/ ELIZABETH SHEPERD.....The Signal
11/ BILL FAY.....Who is the Sender
12/ JOSE GONZALEZ.....Vestiges & Claws
13/ ELEPHANT MICAH.....Where in our woods
14/ BJORK - Vulnicura
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