Depuis 2003, que ce soit en solo ou au sein de Junip, le
suédois José Gonzalez n’en finit plus de sortir le même disque de folk.
Une pincée de Nick Drake, un peu de Simon & Garfunkel,
un soupçon de folk anglais à la Pentangle et hop le tour est joué.
Bien sûr, sur les premiers albums, notamment Veneer,
on s’est laissé prendre par cette voix chaude et les arrangements, laissant
croire à des inédits de Nick Drake trouvés au fond d’un grenier.
Mais aujourd’hui, 10 ans après, on sent que José Gonzalez
tourne un peu en rond. Oh, bien sûr, la formule fonctionne parfois (Leaf Off /
The Cave, le curieux What Will, le dépouillé Vissel), mais à la fin du disque,
il reste un goût de déjà vu - déjà entendu.
Et à l’heure où certains renouvellent le folk en le
confrontant à des machines (Damien Jurado) ou des démons (The Dodos), on se met
à regretter que José Gonzalez n’ait pas choisi une voie alternative plus séduisante et soit
resté bien frileux.
TOP 52 - ANNÉE 2015 - PLAYTIME:
1/ MOTORAMA.....Poverty
2/ THE DODOS.....Individ
3/ POLARSUN.....Fine Music (For Ladies and Gentlemen)
2/ THE DODOS.....Individ
3/ POLARSUN.....Fine Music (For Ladies and Gentlemen)
4/ BELLE AND SEBASTIAN.....Girls in Peacetime Want To Dance
5/ JOSE GONZALEZ.....Vestiges & Claws
6/ BJORK - Vulnicura