Si on peut trouver un point positif aux multiples confinements sur la création musicale, c'est la libération des genres et un goût pour l'expérimentation tout azimut, sans se soucier des codes en vigueur.
Prenons Great Spans of Muddy Time, le sixième album solo de l'anglais William Doyle: je vous mets au défi de mettre une étiquette sur son style musical. Car on sent chez William Doyle un besoin de faire ce qu'il veut, de casser les lignes et de livrer un album qui lui ressemble, assez foutraque.
Si les deux premiers titres sont de la pop classique bien tournée, William Doyle part dans une toute autre direction à partir du 3eme titre, un instrumental complètement psyché, genre Syd Barrett perché.
Et de poursuivre avec un nouvel instrumental limite industriel. On est dérouté, tout cela n'a pas vraiment de sens, mais William Doyle n'en a cure
Alors on lâche prise et on prend Great Spans of Muddy Time pour ce qu'il est, un instantané de la psyché de William.
Finalement on est à deux doigts d'un trip sous acide, avec des chimères et monstres en veux tu en voilà.
C'est totalement baroque, dingue, un peu épuisant à la longue.
Mais on ne peut que saluer le culot de William Doyle. Cet album nous change une fois plus de la soupe servie par NRJ.
TOP 52 MOUVANT - ANNÉE 2021 - PLAYTIME:
26/ THE BESNARD LAKES.....The Besnard Lakes Are The Last of the Great Thunderstorm Warning
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